17/10/2019

Res Novae : pour une vraie réforme de l’Eglise

Par l'abbé Claude Barthe

Depuis un an, l’abbé Claude Barthe dirige Res Novae, une lettre mensuelle internationale d’analyse et de prospective, publiée en trois langues (français, anglais et italien). Le dernier numéro, consacré aux évêques (Église : où sont les successeurs des Apôtres ?) vient de paraître. Nous avons demandé à l’abbé Barthe de présenter le but de cette publication.

Vous avez lancé la lettre Res Novae, pourquoi ?

Il s’agit non d’une lettre d’information religieuse, mais de réflexion sur l’information. Elle se présente en format de 4 pages, que les abonnés peuvent recevoir sur papier ou par fichier PDF, et paraît en français, anglais et italien. Elle s’adresse à tous, à un public ecclésiastique de « décideurs », à savoir les prélats de l’Église, mais aussi à tous les catholiques qui veulent s’informer et réfléchir.

On parle beaucoup, aujourd’hui, de « réforme » sans préciser ce que l’on veut réformer, Curie, papauté, Église. En réalité, rien ne change vraiment, sinon que s’accentue ce que nous vivons depuis un demi-siècle et qui n’a pas apporté le merveilleux printemps de l’Église qui nous était promis…. L’ambition de cette lettre est de joindre sa pierre à tous ceux qui veulent la vraie réforme que l’Église attend, dans la ligne des grandes revitalisations du passé, réforme grégorienne, réforme tridentine, grand relèvement religieux et missionnaire après la Révolution. Elle veut contribuer à des diagnostics réalistes et à des prospectives pastorales de reconstruction.

Qui trouve-t-on exactement ?

Elle comporte un éditorial, que j’assure, et une série d’informations commentées, généralement en lien avec l’éditorial, ou en tout cas avec la visée que je viens d’indiquer.

Vous proposez aussi à chaque fois une étude de fond ?

En effet, une étude de fond sur des sujets les plus divers, mais « ciblant » toujours ce que l’on pourrait qualifier de réformisme, entendu dans ce sens ecclésial traditionnel. Cela permet aussi d’accroître le nombre des signatures : la mienne, celle de don Pace à Rome, celle dans une précédente livraison du Père Lanzetta, de l’abbé Markiewicz. Le tout doit être bref, mais nous l’espérons substantiel, les sujets abordés, l’actualité, les contributeurs appelés pouvant faire éventuellement faire varier la présentation.