Les ADAP et les APAP
En France, la baisse vertigineuse du nombre des prêtres a conduit depuis longtemps à organiser des célébrations où des laïcs, le dimanche, président, donnent l’homélie, distribuent la communion. On parle d’ADAP, assemblées dominicales en l’absence de prêtre.
Le Père Joseph Moingt, jésuite du Centre Sèvres à Paris, une des figures de la théologie française, a même imaginé des assemblées pénitentielles en l’absence de prêtre, qu’on pourrait appeler APAP. Dans un bulletin de Documents Épiscopat (septembre 1999), sur le thème « Ministères ordonnés et sacrements », le Père H.-J. Gagey, citait le P. Moingt (Courrier aux Responsables d’aumônerie, juin 1998) : « On ne mettra donc pas en doute que le pardon de Dieu, célébré dans un acte liturgique mais en l’absence de prêtre, ne soit effectivement reçu et qu’il soit sacramentel, et il convient de le signifier par un geste approprié accompli par l’équipe des animateurs (dans l’ancienne Église on pratiquait le “baiser de paix”) ». Le Père Gagey concluait qu’alors « l’accès à la grâce doit être tenu pour certain ».
Voir aussi :
– En France, les Équipes d’Animation Pastorale
– En Allemagne, les assistants pastoraux